Le colza accuse un net recul sur Euronext
Les cours du colza ont clôturé en forte baisse le 29 janvier 2024 sur Euronext. Ce matin, à l’ouverture, ils étaient encore dans le rouge. Le soja reculait également à la Bourse de Chicago.
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Le lundi 29 janvier 2024 sur Euronext, la tonne de colza a terminé à 424 euros (–12,25 euros) sur février, à 426 euros (–6 euros) sur mai et à 419,50 euros sur août (–6,25 euros). Ce mardi 30 janvier, peu avant 11 heures, elle s’échangeait à 421,50 euros (–2,50 euros) sur février, à 424 euros (–2 euros) sur mai et à 417,50 euros sur août (–2 euros).
La Commission européenne a publié au début de la semaine ses nouveaux bilans. Concernant le colza, « les importations sont reconduites à 5,6 millions de tonnes alors que se pose actuellement la question d’attirer des volumes, indique Argus Media-Agritel dans sa lettre du 30 janvier 2024. Pour cause, habitués à importer d’Australie, les opérateurs de la zone unique se heurtent actuellement à un manque de compétitivité des origines océaniques. Il faut dire que le coût du transport est de plus en plus important et ce, en raison notamment des tensions en mer Rouge. »
Les cours du soja s’effritent
À la Bourse de Chicago, la situation sud-américaine, avec un bilan confortable, est « de nature à faire pression sur les cours du soja qui n’en finissent plus de s’effriter, ajoute le cabinet. Ces derniers ont même abandonné la zone stratégique des 12 $ le boisseau sur l’échéance de mars. Aux volumes disponibles confortables s’ajoute une demande chinoise terne alors que s’ouvrent dans le pays les festivités pour la nouvelle année. »
La demande chinoise terne se reflète également sur le marché du pétrole, dont les cours sont volatils. « L’annonce de la liquidation, selon le Tribunal de Hong Kong du géant chinois de l’immobilier Evergrande n’a pas laissé insensible les marchés financiers sachant que l’immobilier en Chine représente le quart du PIB, résume Sitagri. Ce qui implique que la croissance n’est pas près de se concrétiser en Chine en dépit des mesures de relance de 260 milliards d’euros annoncées la semaine dernière. »
Par ailleurs, « les tensions au Moyen-Orient, notamment la mort de trois soldats américains et 25 blessés sur une base militaire à la frontière syrienne, ont exercé une poussée sur le brut notamment au début de la journée en Europe et furent reléguées à la clôture des Bourses européennes par la nouvelle sur Evergrande », complète Sitagri.
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